Pamela Magerotte, maquilleuse-coiffeuse indépendante
Retour sur le parcours de Pamela Magerotte, maquilleuse-coiffeuse indépendante.
Un pari qui lui réussit plutôt bien puisqu’elle enchaîne les prestations. Elle a d’ailleurs récemment participé au shooting organisé par KastingKafé. “C’est vraiment une expérience qui m’a éclatée”, se réjouit-elle.
Découvrez son portrait.
Comment es-tu devenue maquilleuse-coiffeuse ?
Pamela Magerotte : J’ai suivi des cours à l’école de coiffure d’Ixelles qui propose également une formation en maquillage. Parallèlement, je faisais des études en marketing.
Durant mon dernier stage en marketing, j’ai bossé pour une start-up spécialisée en lingerie grandes tailles. Cette entreprise souhaitait organiser un défilé. J’ai donc proposé de m’occuper de coiffer et maquiller les modèles. J’y ai pris goût et, par la suite, dès que je pouvais travailler pour un photographe, je le faisais.
Avoir la double formation, c’est un vrai “plus” ?
Pamela Magerotte : Oui, bien entendu. Il m’arrive fréquemment de m’occuper de la coiffure et du maquillage des mannequins. C’est quelque chose que je mets en avant quand je propose mes services.
Qu’est-ce qui te plait dans ton métier ?
Pamela Magerotte : Ce que j’aime, c’est que c’est très varié. Je peux bosser pour des clientes privées ou pour des shootings photo professionnels.
Dans le premier cas, je travaille seule, dans l’autre, en équipe.
J’aime bien rencontrer d’autres gens et élargir mon réseau. En plus, lors des shootings photo, je peux vraiment faire parler mon côté artistique et créatif.
Concrètement, que fais-tu pendant un shooting ?
Pamela Magerotte : Généralement, je suis là tout le temps, au cas où il faudrait faire des retouches. Je réalise le maquillage et/ou la coiffure du modèle. Cela peut prendre plus ou moins de temps selon la complexité de ce qu’on me demande.
Si c’est un make-up de jour naturel, je mets 20 minutes maximum. Mais si c’est un maquillage oriental, ça va sûrement me prendre plus de temps car les yeux sont beaucoup plus travaillés.
Bref, tout dépend de la situation et des conditions de travail. Par exemple, si je bosse en extérieur, je sais que ce sera beaucoup plus galère de poser l’eye-liner car il sèche beaucoup plus vite à cause du vent.
A quoi dois-tu faire attention niveau maquillage dans un shooting ?
Pamela Magerotte : Un exemple : quand je maquille quelqu’un pour un événement privé, je peux utiliser de l’highlighter (ndlr : produit qui illumine certaines zones du visage). Pour un shooting, je dois vraiment faire gaffe : si le modèle pose sur un fond blanc, on ne va voir que ça.
As-tu ton mot à dire lorsque le styliste te demande de faire le maquillage ?
Pamela Magerotte : Oui, la personne va d’abord me dire ce qu’elle a envie de faire passer dans la photo et, moi, je m’adapte et on en discute. A mon sens, ça doit vraiment être une collaboration.
Lorsque tu maquilles ou tu coiffes quelqu’un, tu passes beaucoup de temps avec cette personne. Comment fais-tu pour la détendre?
Pamela Magerotte : Je suis du genre à faire des petites blagues. J’aime voir les gens sourire. Pour moi, un shooting, un maquillage ou une coiffure doit vraiment se réaliser dans une atmosphère détendue mais professionnelle.
Toi, Pamela Magerotte, quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer ?
Pamela Magerotte : Je lui dirais qu’avant tout, il faut croire en soi. Personnellement, j’ai réfléchi pendant trois ans à me lancer comme indépendante et, maintenant que c’est fait, je ne regrette absolument pas, c’est une super aventure.
Ensuite, il faut développer son réseau, l’agrandir tout le temps. Pour ça, les réseaux sociaux sont également pas mal. Il faut absolument y être présent et faire des lives pendant qu’on travaille, par exemple. Avoir un site internet pour montrer son travail est aussi un vrai plus.
Enfin, ce n’est pas toujours utile de se payer des formations à des centaines d’euros, d’autant qu’on n’en a pas forcément les moyens quand on commence. Il ne faut surtout pas hésiter à regarder gratuitement des vidéos faites par des professionnels pour s’instruire.